Les différentes méthodes de contrôle et de prévention de la chenille
légionnaire dans le maïs ont permis d’augmenter la productivité. Toutefois,
l’efficacité des méthodes varie, ce qui entraîne une augmentation des coûts de
production.
Le maïs est affecté par la chenille légionnaire à tous les stades, ce qui
entraîne des dommages importants pour les cultures.
La durée de vie de la chenille légionnaire est de 32 à 46 jours en fonction
des températures.
Des températures plus élevées augmentent le nombre de générations de
ravageurs dans le cycle de culture.
Le cycle de vie
Les œufs éclosent au bout de 2 à 4 jours et deviennent des larves qui se
nourrissent des feuilles pendant 15 à 28 jours.
Les larves chutent pour se transformer en chrysalides à environ 2 ou 3 cm
sous le sol et, au bout de 7 à 14 jours, de nouveaux papillons se forment.
Les chenilles femelles meurent peu après la ponte et les adultes migrent
sur des centaines de kilomètres à l’aide du vent.
Les larves écloses restent à la jonction entre la tige et les feuilles, se
nourrissent et percent des trous, puis se propagent aux nouvelles plantes.
Ce ravageur affecte jusqu’à 80 % des cultures si il n’est pas bien géré.
Les effets de la lutte chimique
Elle entraîne de graves dommages pour la biodiversité.
En tuant les organismes bénéfiques pour les cultures, la lutte chimique affecte la santé publique et augmente la
tolérance aux insectes nuisibles.
Lutte biologique
La lutte
biologique implique l’utilisation de
prédateurs naturels pour lutter contre les parasites aux champs et réduire
considérablement l’utilisation de pesticides.
Les systèmes de
lutte biologique comprennent la lutte par les parasites, les insectes
prédateurs et les pesticides biologiques par le biais d’organismes
entomopathogènes.