Les tomates sont l’un des légumes
les plus consommés au monde, mais leur production est affectée par de
nombreuses maladies.
Quels que soient l’efficacité de
votre programme de fertilisation, la qualité du sol, la gestion de l’eau et la
variété, si vous ne parvenez pas à gérer les maladies dans votre exploitation,
votre rendement potentiel sera compromis. Les maladies n’apparaissent que s’il
existe un environnement propice au développement de la maladie, par exemple des
feuilles humides, un hôte sensible, une variété sans résistance, et un agent
pathogène virulent, par exemple une bactérie virulente, un champignon, un virus
ou un nématode.
Diagnostic et recommandation
Veillez toujours à diagnostiquer
les signes avant de recommander un traitement. Il est important de savoir
comment diagnostiquer pour pouvoir prendre des décisions en connaissance de
cause. Lors du diagnostic, examinez les feuilles et les tiges afin d’identifier
toute forme d’anomalie. Ces anomalies peuvent être des taches, des
décolorations, des moisissures, des pourritures sur les feuilles, les tiges et
les feuilles, ou des feuilles déformées.
L’identification de l’un de ces
signes indique que quelque chose ne va pas et qu’il faut intervenir avant que
la maladie ne se propage. Les maladies sont mieux contrôlées par des mesures
préventives que curatives.
Les maladies les plus courantes
de la tomate sont le flétrissement, le mildiou, les taches sur les feuilles ou
les tiges, la fonte de semis et le virus de l’enroulement de la feuille jaune
de la tomate.
Lorsque les symptômes sont
identifiés, les stratégies d’intervention sont les suivantes: irriguer
uniquement le matin, enlever les feuilles infectées, éliminer ou réduire les
mauvaises herbes, tuteurer, arracher les vieilles feuilles et pulvériser des fongicides.