Tout d’abord, en l’absence de l’eau, les arbres attirent les êtres humains
qui ne peuvent pas travailler. En effet, ils ont besoin d’au moins deux litres
d’eau par jour. D’un point de vue économique, les arbres sont l’épine dorsale
de nombreuses activités. C’est à partir des arbres que l’on obtient le bois
d’œuvre, les poteaux de construction et le contreplaqué Venus. Au Kenya, la
couverture forestière représente environ sept pour cent de la masse terrestre
totale, soit 200 millions d’hectares qui fournissent l’essentiel de la demande
en bois pour les besoins domestiques et commerciaux.
Les jardins
forestiers
Un jardin forestier est un système agronomique conçu à partir des arbres,
arbustes et plantes vivaces. Ceux-ci sont mélangés de manière à imiter la
structure d’une forêt naturelle, le type d’écosystème le plus stable et le plus
durable dans ce climat. Existant depuis plus de 30 ans, « Arbres pour l’avenir » est une
organisation à but non lucratif qui a planté en moyenne 250 millions d’arbres,
restauré 58 000 hectares et changé la vie de 3 000 agriculteurs.
Avec les nouvelles tendances émergentes dans l’agriculture, des termes
comme agro-écologie, agriculture biologique, agriculture durable et maintenant
jardinage forestier ont des significations presque similaires avec une ligne de
démarcation très fine.
L’agroforesterie
L’agroforesterie consiste à planter des arbres en même temps que des
cultures. Un jardin forestier est entouré d’arbres.
À la ferme Waruhiu, il y a diverses cultures telles que des légumes
indigènes, des fourrages, des citrouilles etc. Un cadre en forme de A est utilisé
pour creuser des terrasses et des tranchées dans les champs, car les terres ne
sont pas planes ou plates, sont donc en pente.
Là où les terres sont en pente, nous voulons planter des choses dans ces
pentes qui peuvent réellement retenir les sols et les agriculteurs sont en
mesure de collecter de l’eau de ruissellement dans leur jardin. Un nivellement
efficace des terres réduit le travail d’installation et de gestion des cultures
et augmente le rendement et la qualité. Le nivellement des terres augmente le
rendement dans une large mesure parce qu’il améliore la lutte contre les
mauvaises herbes. Une meilleure couverture de l’eau grâce à un meilleur
nivellement des terres réduit les mauvaises herbes jusqu’à 40 %.
Les fosses de zaï.
Il est recommandé d’avoir un « puits de zaï » ou une fosse de zaï d’un mètre et demi à
deux pieds, d’une longueur d’un mètre et d’une largeur souhaitée. Une fosse de
zaï est un petit fossé dans lequel sont plantées des graines de cultures
annuelles. Elles sont bénéfiques pour améliorer la fertilité du sol presque
immédiatement. En effet, elles augmentent l’activité des termites, ce qui
favorise l’infiltration de l’eau lorsqu’il pleut.
Les fosses de zaï conviennent aux terrains plats ou en pente. Il est
recommandé d’avoir une fosse de zaï à un pied et demi à deux pieds avec une
longueur d’un mètre et une largeur souhaitée. Une fosse de zaï est un petit
fossé dans lequel sont plantées des graines de cultures annuelles. Elles sont
bénéfiques pour améliorer la fertilité du sol presque immédiatement. En effet,
elles augmentent l’activité des termites, ce qui favorise l’infiltration de
l’eau lorsqu’il pleut. Les fosses de zaï
conviennent aux terrains plats ou en pente.
La création de fosses de zaï
Pour créer une fosse de zaï, il faut d’abord creuser des tranchées pour
séparer la terre arable et le sous-sol. La terre arable est placée d’un côté et
le sous-sol de l’autre. Le sol est ensuite nivelé et tapissé par des restes des journaux ou des calendriers
sur la tranchée. Les journaux sont suivis de feuilles sèches/humides qui sont supprimées
avec vos pieds.
Une fois les feuilles mouillées supprimées, une partie du sous-sol est
replacée dans la tranchée et nivelée. Une autre couche de feuilles est ajoutée,
suivie du sous-sol. Les feuilles sèches/humides sont à nouveau ajoutées, puis
nivelées et suivies d’une partie de la terre arable. Le fumier/compost est
placé sur la terre arable, suivi de la cendre du charbon de bois, des cendres
et des coquilles d’œuf. Ajoutez de la terre de surface puis les feuilles
sèches/humides ou des fanes des récoltes, qui serviront de paillis.
Versez de l’eau uniformément autour de la tranchée et placez un bâton au
milieu pour mesurer la température de la tranchée. En effet, il n’est pas
possible de planter quoi que ce soit dans cette tranchée immédiatement en
raison des niveaux de la chaleur, il faut attendre une à deux semaines pour que
le niveau de la chaleur disparaisse.
Les jardins
verticaux
Un jardin forestier tente de résoudre trois problèmes : la faim, la
pauvreté et les sols. Les jardins verticaux visent principalement à résoudre le
problème de la faim. Si l’agriculteur dispose de moins d’eau dans sa ferme, il
peut utiliser le jardin vertical car il ne consomme pas beaucoup d’eau. Si
l’agriculteur ne dispose pas d’un grand espace, il peut utiliser le jardin
vertical. Le jardin vertical est également intéressant parce qu’il incorpore de
nombreuses cultures et qu’il n’est pas nécessaire de cultiver un seul type de
culture. Un jardin vertical est également facile à gérer et valorise le travail
car il n’est pas très grand.
Le compostage
Le compostage est un moyen d’enrichir notre sol et de le rendre fertile.
Les jardins forestiers répondent essentiellement à trois objectifs : éradiquer
la faim et la pauvreté, revitaliser les sols dégradés et prendre soin de
l’environnement.
La conception d’un jardin forestier est une sorte de carte pour guider
l’agriculteur, un plan pour organiser la ferme de telle sorte qu’à un endroit
vous cultivez des légumes, à un autre endroit vous cultivez des plantes
vivaces, à un autre endroit vous organisez une autre section avec le bétail-intégration
de l’élevage et l’endroit où vous vivez.
Ce type de schéma permet de travailler dans l’ordre. Cette séquence permet à
l’agriculteur d’avoir quelque chose qu’il récolte, quelque chose qu’il mange et
quelque chose qu’il vend.