Si les preuves scientifiques des
bienfaits nutritionnels du lait d’ânesse restent limitées, la sagesse indigène
suggère depuis longtemps son efficacité pour soulager des maux tels que la
grippe et les infections de l’oreille. Cet agriculteur progressiste aspire à
transformer la perception du public à l’égard des ânes, en exhortant les gens à
les considérer avec la même révérence que les bovins et les ovins, plutôt que
comme de simples instruments de travail.
Pour concrétiser cette vision,
l’agriculteur s’est lancé dans une mission visant à obtenir la reconnaissance
officielle des ânes en tant qu’animaux d’élevage par les voies
gouvernementales. Cette reconnaissance lui permettrait d’accéder au financement
nécessaire à l’expansion de son élevage d’ânes. Son objectif ultime est de
percer dans le secteur commercial en proposant du lait et de la viande d’âne de
haute qualité, purement biologiques, et de révéler ainsi le potentiel
inexploité de ces animaux remarquables.